Guinée : l’impossible réforme des forces de sécurité et de défense
Tuer ou se faire tuer relève de la banalité quotidienne en Guinée. Héritée du purgatoire sékoutouréen (1958-1984), entretenue par l’anarchisme militaro-civil au temps de Lansana Conté (1984-2008), amplifiée pendant la parenthèse comique mais surtout tragique de Moussa Dadis Camara (2008-2009) et aujourd’hui téléguidée par des unités de police et de la gendarmerie à la solde d’un pouvoir civilo-répressif d’Alpha Condé (2010 à nos jours), la tradition d’une violence d’Etat en…